• Update: 01-06-2020 17:43

COMPAGNIE BELGO-COLONIALE DE CONSTRUCTIONS METALLIQUES S.A.

 

 

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 Constitution

La Compagnie Belgo-Coloniale de Constructions Métalliques fut constituée le 28 décembre 1926, à l’initiative de Jean-Pierre Buzon ; son capital à l’origine était de 1.100.000 de francs et était représenté par 1.200 actions de 500 francs et 5.000 actions de 100 francs. Le siège social était établi à Bruxelles. Il avait, en outre, 2.200 parts de fondateur sdvsans désignation de valeurqui furent attribuées à Mr Jean-Pierre Buzon qui les répartit suivant ses conventions personnelles, entre lui et les personnes qui lui avaient prêté leur concours dans les études et les démarches en vue de la constitution de la présente Société.

Le capital fut souscrit en espèce par les comparants.

Les actions furent libérées  de 20% à la souscription, soit une somme totale de 220.000 francs mise à la disposition de la Société   

Premier conseil d’administration

Le nombre d’administrateurs fut fixé, pour la 1ière fois, à cinq personnes : MM. Jean-Pierre Buzon, Firmin Goetinck, Adolphe Lepreux, Louis Roelants, Louis Tanghe.

Objet

Tout ce qui se rapporte à la construction métallique en général et, spécialement, celle de charpentes, ponts, etc.

Pouvoir faire tous les actes et transactions généralement quelconques qui tendent à la réalisation de son objet.

Pouvoir, notamment, acheter, vendre, échanger, louer et prendre en location tous biens meubles et immeubles.

Pouvoir aussi, par voie d’action directe, participer à la création de sociétés nouvelles, fusionner, prendre intérêts ou, par toute autre voie, s’intéresser à toutes opérations commerciales et industrielles en Belgique, au Congo et à l’étranger, se rattachant directement ou indirectement à son objet social et, notamment, créer dans la colonie du Congo belge, des comptoirs de vente de matériaux de construction (12-(17-18/01-1927)-699).

Modification du capital, événement(s), participation(s), dividende(s), etc.

La Société avait eu l’intention de former le projet de construire ses ateliers sur des terrains proches du port d’Ostende. Mais l’accord n’ayant pu se faire avec l’administration communale de cette localité, le Société s’adressa en juillet 1927 à la Compagnie des Installations Maritime de Bruges, avec laquelle elle contracta (21(1928 T2)-1036/37).

1928 – La Société posséda, dans les installations maritimes de Bruges, à quelques 200 mètres de la gare maritime, un atelier, un magasin, un bâtiment à l’usage de bureau administratif et d’un parc de montage de plus de 3.000 mètres carrés. Une voie de raccordement relia les installations au réseau ferré.

Les résultats d’exploitation de l’exercice 1928 furent satisfaisants et permis de distribuer un dividende de net BEF 29,25 aux actions de 500 francs (21(1929 T2)-900/901).

En novembre 1928, l’AGE décida de procéder à l’échange des actions de 100 francs existantes contre des actions de 500 francs et ce à raison d'une action de 500 francs pour 5 actions de 100 francs.

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Le même jour, la Société procéda à une augmentation de capital à raison de 900.000 francs pour porter le capital à 2 millions de francs par la création de 1.800 actions nouvelles de 500 au prix de 525 francs sans droit de préférence pour les anciens actionnaires. Ces actions furent souscrites par la S.C.R.L. Mutuelle Belge ColonialeElle eu pour objet d’assurer le service financier des Sociétés du groupe de la Compagnie Coloniale Belge, comprenant : la Compagnie Coloniale Belge, le Comptoir Belge-Congolais de Matériaux (Belcoma), la Compagnie Belgo-Coloniale de Constructions Métalliques, la Coloniale Belge du Congo Oriental, et toutes autres Sociétés qui auraient été créées par la suite ou absorbées ou dans lesquelles la Mutuelle Belgo-Coloniale aurait été intéressée; de traiter toutes opérations de banque et opérations financières, commerciales, industrielles, agricoles, forestières, maritimes, immobilières et autres, tant au Congo belge qu’en Belgique et en tous autres pays (21-(1928 T2)-1034). au prix de 525 francs, chacune libérées de 20% au moment de la souscription, soit une somme de 189.000 francs mise à la disposition de la Société (12-(28-29/11/1928)-15479).

1929 – Le carnet de commande ne cessa d’être convenablement garni. Le chiffre d’affaires dépassa de 50% les résultats de 1928. Les commandes en cours permirent d’envisager avec confiance les résultats de l’exercice suivant. La situation des sociétés sœurs en Afrique, meilleurs clients, est très satisfaisante, malgré la crise (21-(1930 T2)- 1197/98).

1930 – Le résultat fut satisfaisant malgré la crise. A la suite des commandes recueillies en 1929, le chiffres d’affaires se maintint et les effets de la crise eurent des répercutions que dans le cours du second semestre. Malgré les difficultés, la Société pu réunir assez de commandes pour lui permettre de conserver au travail tout son personnel qualifié (21-(1932 T2)-850).

1931 – La crise financière, commerciale et industrielle réduisit sérieusement l’activité de la Société. Les travaux exécutés parvinrent à peine 45% de ceux de 1930. Le travail de ses ouvriers qualifiés pu être maintenu. L’activité réduite, la dépréciation du stock et les améliorations apportées à l’équipement fit que le bilan se clôtura avec un bénéfice fort réduit (21-(1932 T2)-850).

1932 – Catégoriquement mauvaise. La valeur du portefeuille fut diminuée à 1.075.000 francs contre 1.600.000 francs l’an passé. Le portefeuille comprenait presque exclusivement les participations dans les sociétés sœurs qui sont des titres de contrôle et que la Société n’avait pas l’intention de les réaliser. En conséquence, elle estima les inscrire au bilan à leur taux de valeur nominal. A la suite d’arrangement avec les sociétés sœurs, elle céda pour 525.000 francs de valeurs de son portefeuille, allégeant de la sorte sa situation financière. La situation restait bonne, malgré la perte de BEF 96.804,16 inscrit au bilan (21-(1934 T2)-1399).

1933 – L’exercice se clôtura, après un amortissement sur portefeuille de 575.000 francs, avec une perte à reporter de BEF 848.146,95 (21-(1934 T2)-1399).

1935 - Le 2 avril, l’AGE décida de ne pas dissoudre la société et de diminuer, en vue d’amortissement, le capital à raison de 1.500.000 francs pour le ramener à 500.000 francs. Ce nouveau capital fut représenté par 1.100 parts sociales. A cet effet, la Société décida de transformer les titres actuels en parts sociales à raison d’une part sociale par quatre actions de capital anciennes ou vingt-deux parts de fondateur anciennes (12-(21/04/1935)-5147).

Dividendes (mis en payement le 1er mai 1930) :
Exercice 1928                29 
Action brut fr. 37,50 (1) 30 (2)
             net  fr. 29,25      23,40

Part          Néant            Néant  

Conpons n° 2                   3
(l) Aux actions de 500 francs n° 1 à 2200: (2) Aux actions n°1 à 2200 et 24 francs brut (net fr. 18,72) aux actions n° 2201 à 4000

Dissolution et mise en liquidation

Le 19 octobre 1936, l’AGE décida de dissoudre la Société et de procéder à sa mise en liquidation (12-(05/11/1936)-15287). La liquidation fut clôturée le 5 avril 1938 (12-(25-26/04/1938)-5874).

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