• Update: 02-04-2022 15:13

COMPAGNIE AUXILIAIRE CONGOLAISE - Céacé - S.C.R.L.

Constitution 

La Compagnie Auxiliaire du Congo ‘’Céacé’’ S.C.R.L. fut constituée le 21 octobre 1925 à l’initiative de la Compagnie du Kasaï ; le siège social fut établi à Kinshasa et le siège administratif à Bruxelles.

Le capital social fut fixé à 15 millions de francs divisé en 50.000 actions de 100 francs et 20.00 actions de 500 francs.

Les 50.000 actions de 100 francs furent souscrites par la Compagnie du Kasaï.

Les 20.000 actions de 500 francs furent souscrites par les comparants : 

La Compagnie du Kasaï, 9.200 actions ; la Société anonyme Belge pour le Commerce du Haut Congo, 2.000 actions ;la Société Belgika, Comptoir Colonial,2.000 actions ; la société Plantations Lacourt,2.000 actions ; la société Raymond Buurmans et Cie, 3.000 actions ; le comte Jean de Hemptinne, 600 actions ; M. Jules Vanhulst, 200 actions ; M. Jules Ganty, 200 actions ; M. Adrien Vanden Hove, 200 actions ; M. Ferdinand Rigaux, 200 actions ; M. Joseph Royon, 200 actions ; M. Prosper Lancsweert, 200 actions. 

Les titres souscrits furent libérés de 20% et un montant de trois millions de francs fut mis à la disposition de la nouvelle Société (30 - (1925) - 647 à 659).

(10,000 actions de capital de 500 francs furent offertes en souscription aux porteurs d’actions de capital et de parts bénéficiaires de la Compagnie du Kasaï, du 23 décembre 1925 au 15 janvier 1926, au prix de 525 francs par titre (21 - (1926 T1) - 750)).

Premier conseil d’administration 

L’assemblée décida de fixer provisoirement à huit le nombre des administrateurs et de ne nommer qu’un seul commissaire soit :

Administrateurs

Jules Vanhulst, Jules Gauty, Adrien Vanden Hove, Ghislain Dochen, Raymond Buurmans, Paul de Hemptinne, Alfred Autrique, Edgar Pierre Vanderstraeten

Commissaire

Louis Napoléon Chaltin (30 - (1925) - 647 à 659).

Objet 

Toutes entreprises et opérations de manutention, transport, entreposage, de même que toutes affaires commerciales, industrielles, financières, agricoles et autres, au Congo Belge ou en d’autres pays, dans les limites les plus étendues.

Pouvoir, notamment, acquérir, vendre, louer ou prendre à bail toutes propriétés ou concessions, exploiter directement ou indirectement les produits du sol et du sous-sol, quels qu’ils soient, les transformer ; fabriquer les articles qui se rattachent à son commerce ou à son industrie; s’intéresser dans toute industrie ou exploitation dont l’objet serait semblable ou connexe au sien ou pourrait être utile à sa réalisation ; constituer pour l’une ou l’autre de ses entreprises des associations ou sociétés spéciales ou participer à d’autres associations ou sociétés ou à leurs opérations par tout mode d’intervention (30 - (1925) - 647 à 659).

Modification du capital, évènement(s), participation(s), dividende(s), cotation 

Dès le début de son existence, la Société, malgré la crise au Congo, développa sont activité commerciale. La Société installée à Kinshasa acheta un immeuble à front du Stanley-Pool où elle centralisa son commerce en gros. Elle prit également à bail les maisons et les installations de la Compagnie du Kasaï à N’Dolo pour assurer les manipulations de transit et l’entreposage de ses marchandises et de ses produits. Elle acquit tous les postes commerciaux de la firme Rhodius ainsi que les plantations d’élaeis commencées par cette dernière sur une superficie de 87 hectares, dans des terres qu’elle avait prises à bail, et reprit pour son compte la demande de concession de 4.000 hectares de terres à palmiers que cette firme avait introduite auprès du gouvernement de la Colonie, pour y installer des huileries mécaniques et y faire des plantations. La Céacé créa une troisième section commerciale dans la région de la rivière Wambaaffluent du Kwango, donc un sous-affluent du fleuve Congo par le Kasaï, contiguë au champ d’action de la Compagnie du Kasaï (21 - (1928 T1) - 566/67).

1928 - Dans le courant de l’année, la Société acheta à la Compagnie du Kasaï les terrains, les bâtiments, les magasins et le matériel loués par la Céacé à N’Dolo-Léopoldville et Matadi. L’hôtel à Matadi faisant partie de l’achat fut ouvert le 1 juin 1928. Les installations de N’Dolo seront complétées. La Société mis en adjudication la construction d’un ouvrage d’accostage en vue de permettre la manutention rapide de tous colis allant jusqu’à 15 tonnes.

Pour financer ces dernières installations, le capital fut porté, le 7 mai 1928, de 15 millions à 40 millions de francs par la création de 8.000 actions de capital de 500 francs attribuées à la Compagnie du Kasaï contre apport en toute propriété de tous les immeubles, installations et  terrains qu’elle possédait, soit en pleine propriété, soit en location avec option d’achat, à Matadi et à Léopoldville, et actuellement occupés par la Céacé ; en plus, 25.000 actions de 100 francs et 37.000 actions de 500 francs furent créées et souscrites au pair par la Banque Coloniale de Belgique. Cette dernière mit en souscription 28.045 actions de 500 francs au prix de 550 francs à titre irréductible à raison d’une action nouvelle par action ancienne, ou par 4 actions Compagnie du Kasaï ou par 100 centièmes de part Compagnie du Kasaï (21 - (1930 T1) - 575/76)

1929- Malgré la crise, le programme commercial fut poursuivi, de nouvelles factoreries furent ouvertes dans des centres intéressants. La Société continua ses opérations de vente des marchandises d’importation et l’achat de produits indigènes.

Les travaux pour l’aménagement du port à N’Dolo s’exécutèrent dans de bonnes conditions. La jetée d’accostage fut équipée de grues et d’engins de manutention. Elle sera terminée vers la fin de 1929, ce qui permettra de donner une ampleur aux opérations de transit.

Les négociations qu’elle poursuivait depuis deux ans avec le gouvernement concernant la régularisation des droits qu’elle à rachetés à MM. Rhodius frères, dans le district des Bangala, furent en bonne voie de réalisation. Entre temps, le développement des plantations de palmiers élaeis et de caféiers fut poursuivi, la superficie plantée atteignit 114 hectares (21 - (1930 T1) - 575/576).

Les trois années qui suivirent, la Société dut faire face à la crise économique mondiale ; à des résultats peu favorables ; à des opérations commerciales difficile existant au Congo ; à l’effondrement du prix du caoutchouc ; aux opérations de transit affectées. A la suite de ces faits, la Céacé prit la décision de dissoudre la Société et sa mise en liquidation.

 (21 - ( 1934 T1) - 1308)

 (21 - ( 1934 T1) - 1308)

Dissolution et mise en liquidation, fusion 

L’Assemblée extraordinaire du 13 janvier 1934 décida la mise en liquidation de la Société avec effet rétroactif au 31 décembre 1933. Elle décida l’annulation pure et simple de ses 75.000 actions de 100 francs et 16.467 actions de 500 francs appartenant à la Compagnie du Kasaï et fusionna  avec cette dernière Société, moyennant attribution de 48.533 actions privilégiées nouvelles de la Compagnie du Kasaï, jouissance 1er janvier 1934.

Il fut attribué une action privilégiée Compagnie du Kasaï de 250 francs entièrement libérée par action de 500 francs de la Société Céacé (21 - (1934 T1) - 1307/8).

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