LES PRODUITS DU MAYOMBE S.A.
Constitution
La Compagnie Nationale Financière, 2.960 actions ; La Lulonga, 100 actions ; Mrs, Armand Lepère, 125 actions ; Louis Coetermans-Jenrichs, 100 actions ; Paul Simon, 125 actions ; Victor Moray, 50 actions ; Jean Dumont, 100 actions ; Camille Bourlet, 300 actions ; Gaston Beirlaen, 100 actions ; Emile Bierlaen, 50 actions ; Charles-Louis Bierlaen, 60 actions ; Gustave Dryepondt, 150 actions ; Julien Bastien, 35 actions ; Jean Gauthier, 35 actions ; Valentin Claisse, 100 actions ; Léopol Mélis, 100 actions ; Victorien Lacourt, 50 actions ; Max hemeleers, 420 actions ; Léon Lebrun, 100 actions ; Emile Declercq, 50 actions ; Emile Titeux, 50 actions ; Louis De Ridder, 700 actions ; Julien Chaltin, 50 actions ; le baron Maurice Greindl, 50 actions ; Jean Dupret, 30 actions ; Oscar Dufranne, 50 actions ; Emile Theunis, 80 actions ; Henri Masson, 40 actions ; Henri Genucchi, 110 actions ; Adhémar Daenen, 70 actions ; Arthur Pétillon, 170 actions ; Albert Chizeau, 100 actions ; Arthur Joveneau, 50 actions ; Ernest Van Melckebeke, 100 actions ; Arthur Dutoit, 50 actions ; François De Cooman pour lui et un groupe, 800 actions ; Auguste Hutt, 100 actions ; Aime Hutt, 100 actions ; le baron Adolphe van Zuylen, 75 actions ; Emile Chargois, 40 actions ; Alexandre Vandevelde, 50 actions ; Jean Corbiau, 25 actions.
Les 8.000 actions furent libérées de 75% soit une somme de 600.000 francs mise à la disposition de la Société.
Les 10.000 actions de dividende furent distribuées aux apporteurs cités ci-après.
Le 12 septembre 1899, 6.000 actions furent mises en souscription à 130 francs (21-(1901 T1)-91).
Apport(s)
- Du résultat de ses études et travaux préliminaires, de ses démarches, voyages et négociations auprès et avec différents établissements industriels ou commerciaux ;
- De ses démarches faites en vue de l’acquisition d’un terrain d’une superficie de 5.000 hectares dans le Mayombe, ainsi que de l’obtention d’un droit d’option sur un terrain de 5.000 hectares de terre dans la même région ;
- De ses connaissances spéciales relatives à l’expédition et à la réception des marchandises et au ravitaillement des agents en Afrique, ainsi que de soins, travail et services qu’il s’engagea à apporter dans tout ce qui concerne l’objet de la société et ce aux conditions à déterminer par le conseil d’administration.
Premier conseil d'administration
Le conseil d’administration fut fixé à sept personnes :
MM. Louis De Ridder, Paul Simon, Armand Lepère, Max Hemeleers, Arthur Pétillon, Camille Bourlet, Aimé Hutt (21-(1900 T1)-109).
Objet
Faire, soit directement par elle-même, soit indirectement par voie de cession, souscription, commandite, fusion ou participation quelconque, dans toutes entreprises analogues, la culture, l’exploitation, l’achat et la vente de tous les produits végétaux généralement quelconques du Congo, tels que tabacs, cafés, cacaos, caoutchoucs, cocotiers et autres, ainsi que toutes les opérations ayant pour but l’écoulement, la transformation, la manipulation ou l’utilisation industrielle ou commerciale des dits produits, comme aussi l’achat et la revente ou échange au Congo de tous produits belges ou étrangers.
Pouvoir faire, dans cet ordre d’idées, toutes opérations ou entreprises commerciales ou industrielles, établir, soit sur les lieux de son exploitation, soit ailleurs, tous comptoirs, factoreries, bureaux, magasins, débits, entrepôts, chantiers, usines et généralement tous établissements commerciaux, industriels ou autres qu’elle crut utile pour la vente, l’achat, l’échange, la manipulation ou la transformation des produits susvisés. Pouvoir, soit acquérir les immeubles nécessaires ou utiles à son commerce ou à son industrie, soit en obtenir la jouissance par voie de cession, bail, usufruit, concession ou tout autre moyen, ainsi que faire usage de toutes options d’achat ou de jouissance qui lui seraient réservées dans cet ordre d’idées (12-(10/06/1899)-2861).
Evènement(s)
1901 - Le programme de la Société comporta des plantations de caoutchouc et de cacao sur 5.000 hectares de terrain le long du chemin de fer. Pour des profits immédiats, la Société créa sur 1.000 hectares une ferme modèle en pleine exploitation, et 4 factoreries à Lovo, Kisundi, Luki et Boma (21-(1901 T1)-91).
1902 - Sur les 5.000 hectares prévus, seulement 1.123 hectares furent remis, les factoreries de Luki et Boma donnaient de bons résultats ; la factorerie de Kisundi fut supprimée et celle de Lovo avait été reportée à Tchipipidi. L’élevage de bétail échoua mais celui des petits animaux de basse-cour et la culture maraîchère furent prospères (21-(1902 T1)-79).
1903 - Comme pour toute la région du Mayombé, les résultats furent fort médiocres.
1904 - Le bilan mentionna une perte à nouveau de 287.000 francs. Les liquidateurs de la Compagnie Nationale Financière détenaient 7.594 actions de capital et de dividende Les Produits du Mayombé (21-(1906 T1)-69).
Dissolution et mise en liquidation